Assises du Ferroviaire

Le Gouvernement accélère la casse de la Sncf

Le rapport Grignon et les assises du Ferroviaire constituent des attaques sans précédent sur le service public ferroviaire. Le Gouvernement et les libéraux organisent purement et simplement la casse de la Sncf.

Dès le printemps dernier le gouvernement a commencé à mettre en place son plan de casse de la Sncf et de privatisation du service public.
Au sortir de l’été il a annoncé via Nathalie Kossuscko Morrizet (NKM) sa volonté d’accélérer l’ouverture à la concurrence et a mis en place les fameuses assises du ferroviaire.
Ces 2 initiatives libérales ont été impulsées par le vote au parlement européen du 4ème pacquet ferrovaire qui va imposer à tous les états membres une plus grande libéralisation du transport.
Sans prendre en compte les erreurs du passé, notamment en Angleterre, l’Europe et le Gouvernement Français ont pour objectif de faire éclater l’entreprise historique.
2012 sera une année décisive pour la Sncf et son avenir. Personne ne peut dire si ce seront les Ter, le Fret ou les Tgv qui resteront dans le giron de l’entreprise historique, aucun cheminot n’est donc à l’abri.

Concernant les cheminots
Dès ce début d’année, la Direction Sncf envisage la création d’une filiale qui regrouperait tous les agents de l’Infra.
Cette politique va entrainer la mise en oeuvre d’une convention collective bien éloignée du RH077.
Le président Pépy défend son projet de réunification de tous les cheminots de l’Infra dans une filiale qui s’éloignera chaque jour un peu plus de l’entreprise historique Sncf.

Pourtant le monde ferroviaire est un réseau fermé où les interactions entre les différents acteurs doivent être extrêmement bien huilée pour éviter tout dysfonctionnement ou danger dans la sécurité des circulations.
Les exemples du Fret et de son ouverture à la concurrence sont pourtant bien présents. La dérèglementation en œuvre dans les entreprises privées dégrade le niveau de sécurité du système ferroviaire.
La Cgt n’acceptera pas que l’on mette en danger les vie des usagers et des cheminots par une baisse des exigences de sécurité.

Les cheminots se doivent de réagir.


Au vu des enjeux : casse du statut, du Rh077, perte d’emplois, abandon de lignes, la réaction doit être de très haut niveau.
La Cgt va oeuvrer pour construire cette mobilisation et gagner à ce qu’elle soit la plus unitaire possible.
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